Michel CHAPPAT a lancé un appel à l’apaisement des esprits et a demandé à Monsieur Garestier de mobiliser les services de la mairie pour accompagner cette réforme dès septembre 2014.
Après avoir critiqué haut et fort, la proposition d’organisation du temps scolaire proposé par l’équipe de Georges Mougeot. Après avoir fanfaronné que la réforme ne passerait pas à Maurepas comme son mentor, maire d’Elancourt, le maire de Maurepas applique la réforme.
mais rappelons les objectifs de cette réforme et la nécessité d’apaiser les esprits pour que nos enfants n’en pâtissent pas.
extrait de l’intervention de Michel Chappat au conseil municipal du 3 juin 2014
“Cette réforme est née d’un consensus apparent en 2011 : il faut étaler le travail scolaire dans la semaine et revenir sur la concentration qu’avait voulue N Sarkosy.
Consensus sur le fait que les enfants ont besoin de repos au milieu de la semaine et au milieu de la journée. Ils sont plus éveillés le matin ; le travail scolaire doit donc être programmé plutôt le matin.
Mais cette réforme n’a pas été bâtie uniquement sur ce consensus et sur les études des psychopédagogues à propos de l’intérêt des enfants. C’est en fait un compromis entre l’intérêt des enfants, celui des parents et celui des enseignants.
Ainsi, à Maurepas 75% des parents ont choisi une matinée de travail le mercredi plutôt que le samedi matin.
La concertation organisée début 2014 à Maurepas n’a pas permis de dégager une tendance pour le temps de midi.
Nous avons donc choisi que les temps de travail scolaire seraient le matin de 08h30 à 11h30 du lundi au vendredi. Il y aurait quatre après-midi de travail les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 13h30 à 15h45 (au lieu de 13h-16h avant). Pendant la demi-heure supplémentaire du temps méridien devaient être organisées des activités diverses qui détendent les enfants.
A vrai dire, cette réforme s’éloigne du consensus de 2011. Les modifications apportées par Benoît Hamon (possibilité de regrouper ces activités diverses le vendredi après-midi) l’en éloignent encore plus.
D’une réforme qui devait recueillir un consensus car il s’agit de l’enfant, on se retrouve avec une réforme imposée, mal comprise, qui suscite haines, crispations et agitations stériles.
Nous n’avons rencontré aucun parent qui la soutienne. C’est donc un échec, voire un fiasco.
Néanmoins, on ne peut prendre les familles en otages. Un Maire, tout volontaire qu’il soit, ne peut s’opposer à une réforme d’Etat. Il n’en a pas le droit. Il peut annoncer son désaccord. Il doit se ranger. Monsieur Garestier n’a pas bien mesuré sa responsabilité. Il est issu d’une famille politique, le gaullisme, réputée pour son sens de l’Etat. Il l’a oublié.
Il doit mettre tout en œuvre pour réussir la rentrée scolaire. Pour appliquer les rythmes scolaires, même s’il ne les approuve pas.”